La fabrique de poudre de garance, autorisée par ordonnance du roi en 1835, fut implantée en bordure du canal de Vaucluse qui fournissait l'énergie hydraulique nécessaire. 
La fabrique se développa progressivement jusqu'en 1860 où elle atteignit son apogée.
Un nouveau grand bâtiment d'étuves fut ajouté en 1866-67 doté d'étonnantes voûtes alvéolaires. Avec le déclin de la garance, le site est transformé en sucrerie en 1890, puis abrita une usine d'oxygène et une fonderie au XXe siècle.
Le site de Beauport est considéré comme un des tout derniers témoignages de l'activité liée à la garance, d'importance mondiale au XIXe siècle